mercredi, août 01, 2007

Il est temps de changer.

Là.

lundi, juin 25, 2007

Allégorie du conte de fée

Je rêve ma vie. J'aurais aimé être une princesse décalée perdue dans l'amour d'amant multiples. J'aurais aimé, surtout, avoir une marraine magique pour transformer mes vieilles nippes en fringues de luxe. J'aurais aimé vivre dans un château sur les toits de Paris et voir la Capitale comme un livre d'images, avec un peu d'or dans mes pages. J'aurais aimé défier la normalité, j'aurais aimé naître dans un autre siècle et le retourner comme un gant. J'aurais aimé vivre plus fort, plus grand, ailleur.

J'aimerais vraiment.

Je crois que je mourrais coincée dans un chapitre étrange d'un livre de conte de fée, au moment ou sonne les douze coups. Je crois qu'avant de mourrir je ferais l'allégorie de ma propre vie, je la teindrais de crépuscules et d'aubes nouvelles, je crois que je ferais quelque chose de grand dans mon tout petit cosmos personnel.

Je rêve de poésie et d'irréel, je rêve de voyage dans Cendrillon, Merlin l'enchanteur, Poucelina, toutes ces conneries que je vivais vers l'age de huit ans, qui me colle aux yeux et à la peau, que je modèlerais sous mes doigts.

Je veux être une princesse, merde. Je veux un grimoire et quelques fioles de folies douces, j'ai envie de repeindre ma vie.


Je rêve de contes de fées.





Pensée du jour: ce n'est pas grave d'être triste à cause de quelqu'un. C'est bien pire d'être triste sans raison.
Météo: Matin, aube claire, nouveau jour.

lundi, juin 11, 2007

La philo c'est bien. Quand ça s'arrête.

Quatre heures à établir des liens foireux entre Aristote et Sartre, je m'étais juré d'inclure l'auteur de La Nausée dans quelque sujet de philo que ce soit. Pari réussi, le pire est encore à venir.

Dès 7h30, entre les visages inconnus, les vieux souvenirs, ceux qui font plaisirs à voir, les invités surprise et ceux qu'on aurait préféré ne pas croiser, le monde se concentre dans Marie Curie, centre incontesté de la terre pour une bonne semaine.

Les questions idotes fusent.
"Comment ça va?" comme avant un bac.
"T'as bien dormis?" devine.
"Tu stresse toi?" Boarf.
Et on y répond idiotement. Puisqu'après tout, c'est juste une sale semaine à passer. Pas de quoi en chier une pendule.

Je traverse la foule pour dire bonjour, à droite à gauche devant derrière ce n'est que pronostics, calculs d'éventuelles moyennes, rire nerveux et cris de libération. Et on refait les dissertations, les commentaires, on revoit après coup les notions, celles que l'on a oublié ou celles que l'on a mal utilisé.

La détente.

Habillée comme ma mère, je sirote mon expresso au Rex en lisant le Glamour du mois. Jour faste, je fête à ma manière la fin de la métaphysique. Dans trois quart d'heure, je raconterais des potins à Cynthia qui m'en racontera d'autres, j'établierais une liste de projets post bac et imaginerais ma joie quand le tout sera derrière nous, loin derrière, jusqu'aux partiels.


Juste pour ça, oui, j'aime le bac.

Juste pour ça.


Pensée du jour: je compte le temps en bonbons.
Météo: une semaine avant mon été.

jeudi, juin 07, 2007

Quasi-médiocrité

Autour de moi papillone les beaux projets. Machin va en prépa. Bidule dans une grande école. Truc passe un concours avec succès. Les autres travaillent pour avoir un très bon bac, qu'ils obtiendront.

Leurs avenirs apparaissent lumineux, méritant, et surtour tracent déjà leurs premières lignes.

Et au milieu de toute cette agitation neuronale, moi.
(oui moi moi moi encore moi toujours moi)

Moi qui résiste difficilement à l'envie de jeter par la fenêtre mes petits projets pépères et le manque d'ambition qui va avec. Moi qui rêve d'Ecole, d'Aventure, de Théâtre, de Mention.

Moi qui patauge dans la semoule, regrettant amèrement de na pas avoir choisi AUTRE CHOSE, AILLEUR, en MIEUX.

Encore un an, et je ferais exploser ma vie comme une boîte de conserve contre un mur, pour en mettre partout et "liberer la matière".

Parce que merde. J'AI DES REVES.
J'AI DE L'AMBITION.


Pensée du jour: *fort le mental, fort*
Météo: instable.

lundi, juin 04, 2007

Va savoir ce que deviendra la fleur de lys, une fois mise en vase.


Elle est belle, le fleur qui fane. Elle est belle dans son vase. Peut être que.

Elles sont belles, nos jeunes illusions. Elles fanent aussi.

Elle est froide, la pluie. Comme le soleil qui ne se décide pas à poindre.

Elle est étrange, le jeune fille. Elle ne sait plus bien ni pourquoi, ni comment, ni depuis quand.

Elle est longue, la journée.

Elle est grise, l'après midi.

Et le temps qu'on ne sait plus bien saisir, il ne nous attend pas pour filer. Le pelote, toujours elle, change de couleur à mesure que le temps passe.


Il est temps de se tricoter un avenir, bien au chaud devant un bureau.

Je ne travaille pas parce que je n'aime pas ça. Et parce qu'il pleut. Et parce que j'attends, mais je ne sais plus bien quoi.


Une idée?


Pensée du jour: sur le fil.
Météo: sourires en flocons. On est pourtant presque en été.

lundi, mai 28, 2007

Festival

Comte rendu de trois jours de festival de Cinéma Muet à Anère.

Mot le plus entendu: "un café steuplé"
Action la plus répétée: vaiselle et préparation de café.
Phrase répétées à mainte reprise "mais quel temps de merde"
Idée la plus farfelue: faire infuser les hommes.
Réaction première à la diffusion du court métrage de Cécile: "t'es booooooonne!"
Lieu de vie: camping car
Avarie: pluie, vent
Ambiance: coool
Meilleurs moments: Le Cirque Des Mirages. Le reste.
Pire moment: allégorie de la barque et de l'eau deux heures durant, avec trois phrases de brésilien. C'est tout.
Visiteurs: Aleth, Catherine.
Verres cassés: zéro.
Pertes: une serviette, un sous vet', gel douche.
Oubli: Chaussure
Vols: le noeud rouge de Bénévole et deux bougies.
Souvenirs: mémorables
Moral: au zénith
L'an prochain: à refaire
Regret: c'est déjà la fin
Problème post-festival: renouer avec le quotidien bof bof fadasse
Remerciements: à tous, mais surtout à Céciphilis


Conclusion: Autant de bonheur et de bons moments que de flotte et de vent. C'est à dire que de ça. Une belle ambiance, des gens adorables. Merci merci merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii





Pensée du jour: Appelez moi Madame Café
Météo: j'veux du soleil


mercredi, mai 16, 2007

Filles et autres

J'ai essayé d'écrire quelques lignes sur les filles. Impossible. Entre tomber dans une marmite de praline, et ne dire que des banalités déjà écrite, dites, hurlées, chantées, mon coeur balance. Comme mes anciens démons, qui me font pencher entre une variation et l'autre, je rêve au féminin. Je relègue le tout au rang de chimère, mes yeux pourtant parfois se perdent, je me surprend à les aimer. J'aime les filles, j'aime les garçons, mais ce n'est pas pareil, et ne correspond à rien de connu ni à rien d'inventé. Simple frustration chromosomique, le monde auait-il une couleur différente avec un pénis entre les cuisses?
Je les aime, je crois, toutes, et toutes de manière différente. Pour tout ce qu'elles ont que les autres n'ont pas, pour le parfum qu'elles dégagent, pour les p'tits défauts et le reste.

Avec un pénis entre les cuisses, je passerais pour un macho lover à tendance chaud lapin salaud.




Pensée du jour: Dieu me pardonne mes pecheresses mais si discrètes variantes.
Météo: Vent d'Ouest